Il y a des réalités qu’on ne met pas assez en lumière. Comme par exemple, la notion de prendre des initiatives ou entreprendre que ce soit un mini comme un maxi projet. Émerger de son plumard pour affronter les affres du mois de novembre, travailler du matin au soir, gérer son réseau, ses amis, sa famille, ses amours… Nos quotidiens se dévoilent déjà comme une entreprise en soi. Mais quelle la différence avec celle de monter un projet surtout quand il est investi par la passion? Cela nécessite de l’audace, une bravoure qui permet de changer parfois son et le monde en soi. C’est parce qu’on agit beaucoup trop avec une rationalité limitée en focalisant sur la kyrielle de facteurs qu’on ne maitrise pas. Peut-être que demain, une météorite s’écrasera sur notre planète, qu’une crise sanitaire nous cloisonnera à nouveau, ou qu’on apprendra qu’on a un cancer au dernier stade. On ignore tout et on a une action que sur notre quotidien immédiat. 

Mais comme on est déjà en soi un peu des héros au quotidien, pourquoi on se lancerait pas dans un projet qui nous passionne vraiment ? Les risques sont toujours moins grands qu’on ne l’imagine surtout quand on apprend à les brider. Et surtout, si vivre est déjà un risque, autant vivre avec l’intensité souhaitée. C’est de là qu’est né Go Out!, d’une certaine audace et insolence. Et depuis près de 10 ans, l’équipe ne cesse de rencontrer et mettre en lumière des projets nés de cette même hardiesse. De celle, que tout un chacun peut s’emparer pour réaliser un projet. Ce mois, on a décidé de mettre en exergue la vaillance de plusieurs projets. Tout d’abord celui de Soulitude, notre festival coup de coeur à la rédaction qui déploie chaque année, une programme de talents artistiques musicaux mais également danse. On y va les yeux fermés, et le coeur qui balance au tempo d’une soul 

L’autre projet qui nous a transporté, c’est celui de Willem Speerstra en duo avec Hérard. Deux passionnés qui viennent nous mettre sous le nez les liens évidents entre art et design, et nous démontrer par une exposition aux œuvres couvrant un large spectre que l’esthétisme de notre environnement peut être réinventé. À aller dévorer d’intérêt jusqu’au 18 décembre à Bursins! 

Puis autour du livre, c’est autour de Liberart de nous plonger dans la galaxie de l’écrit et de l’impression. La Carougeoise Christel Goode passionnée d’histoire de l’art et de littérature vient tout juste d’inaugurer cette librairie spécialisée en Beaux-Arts, dans une charmante arcade de la Rue du Vautier. Un lieu comme suspendu dans le temps! On y passerait toutes nos journées d’explorations en découvertes. Du côté des entrepreneurs qui sortent également leur mikado du jeu, il y a Jérôme Stefanski qui a crée en 2018 LittleGuest, un label kids-friendly pour les hôtels de luxe qui avaient tendance à négliger leurs plus jeunes pensionnaires et leurs activités!

Comme quoi – « Quoi que tu rêves d’entreprendre, commence-le. L’audace a du génie, du pouvoir, de la magie. » dixit Goethe.

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