Timéa Lador Parade à l’ADC

Timea Lador dans Parade
©Gregory Batardon
Dans un monde saturé d’images et de standards, Timéa Lador, jeune danseuse et chorégraphe, invite le public à redécouvrir la séduction à travers son œuvre “Parade”. Avec une approche novatrice, elle crée un espace d’expérimentation où l’intime rencontre le collectif, questionnant les normes et les stéréotypes qui entourent l’art de séduire. Dans ce laboratoire poétique, la gestuelle se précise, le costume devient territoire, et la danse s’élève en une célébration magistrale des possibles imaginaires de l’attirance.
Dans l’écrin de la scène, Timéa Lador s’illustre en jeune danseuse et chorégraphe tissant les fils de la séduction avec une délicatesse inouïe. “Parade” n’est pas un simple spectacle. C’est un laboratoire partagé, un espace d’expérimentation où l’intime se mêle à l’universel. Ici, le public est convié à un voyage où chaque geste, chaque silence, devient une invitation à découvrir la profondeur de l’attirance.
L’Influence aviaire au premier plan
Au cœur de ce projet, la chorégraphe s’inspire des rituels de séduction des oiseaux. Elle s’éloigne des clichés et des stéréotypes, cherchant à capturer l’essence même de ce qui lie les êtres. Sur scène, les matériaux et les géométries prennent forme, des imaginaires surgissent, et la musique, oscillant entre silences et intensités, crée un espace où l’instant présent se révèle sublime. Chaque note devient un écho des désirs cachés, chaque mouvement, un pas vers une rencontre authentique. En plongeant dans le monde aviaire, elle explore un répertoire riche d’images et de mouvements, chaque danseur incarnant une facette de ces rituels, traduisant avec poésie les subtilités de l’attirance. Les corps se rencontrent et se séparent, les gestes s’harmonisent et s’affrontent, tandis que la lumière façonne des ombres dansantes, créant un tableau vivant où l’imagination s’épanouit.
Une réflexion collective
Timéa Lador ne se contente pas d’une simple performance : elle érige un dialogue entre l’art et la nature, entre l’humain et l’animal, interrogeant les liens qui nous unissent. À travers cette exploration, elle s’inspire des pensées de Vinciane Despret et de Donna Haraway, affirmant que multiplier les mondes, c’est rendre le nôtre plus habitable. En s’immergeant dans le monde des volatiles, l’artiste réinvente les possibles imaginaires de l’attirance, faisant de “Parade” une danse magistrale qui élève le spectateur au-delà du quotidien. Ce projet incarne une promesse : celle d’une séduction réinventée, d’une connexion authentique, où l’art se fait miroir de nos aspirations les plus profondes.
PAVILLON ADC
Parade de Timéa Lador
Du 30 octobre au 2 novembre 2024
me-je 20h, ve-sa 19h
