NOVEMBRE à l’ombre d’un écran

The Substance avec Demi Moore à découvrir dès le 6 novembre ©DR

Lorsque l’automne s’installe véritablement, avec ses brumes matinales et ses feuilles mortes qui virevoltent sous nos pieds, les salles de cinéma deviennent des refuges chaleureux. Le mois de novembre ne déroge pas à la règle, avec une sélection de films qui, à l’image de la saison, nous invite à la fois à l’introspection et à l’évasion. Ce mois-ci, les projecteurs éclairent des récits aussi variés qu’inspirants : des drames humains aux épopées historiques, en passant par des univers fantastiques et intimes. Voici six œuvres qui sauront faire vibrer les cœurs et enflammer les esprits, sous le signe de la diversité artistique et émotionnelle.

The Substance
Dans l’univers cru et viscéral de “The Substance”, Coralie Fargeat nous offre un véritable tourbillon d’émotions brutales, à la croisée du féminisme radical et du cinéma d’auteur. Demi Moore, dans l’un de ses rôles les plus poignants, incarne une actrice déchue – Elisabeth Sparkle – dont la carrière décline en même temps que son étoile sur le Walk of Fame. Ici, le ketchup n’est pas seulement un condiment mais le présage d’une pluie de sang à l’écran. Un film audacieux, où chaque scène est une bataille, chaque instant un plongeon dans l’âme humaine tourmentée. Et tandis que son personnage se réinvente, sous les traits de Margaret Qualley, la pellicule nous confronte à la question éternelle : jusqu’où est-on prêt à aller pour se réinventer ? Un thriller à découvrir en salle le 6 novembre. 

Demi Moore dans The Substance ©DR

Here – Les plus belles années de notre vie
Si le temps avait un visage, il ressemblerait sans doute à celui de Tom Hanks dans “Here – Les plus belles années de notre vie”. Ce drame fantastique, signé Robert Zemeckis, nous transporte à travers les siècles, dans une seule pièce où les murs deviennent les témoins silencieux de vies passées. Après l’immense succès de “Forrest Gump”, Zemeckis réunit à nouveau Tom Hanks et Robin Wright pour un film où chaque minute qui passe est empreinte d’une beauté poignante. Entre amour, mélancolie et souvenirs, cette œuvre est une ode à la fragilité du temps qui s’échappe, mais aussi une célébration de l’instant présent. Et si, à travers les décennies, le plus grand pouvoir restait celui de vivre ? À découvrir également en salle le 6 novembre. 

Gladiator II
Le sable des arènes est à nouveau prêt à s’imbiber de sang. Vingt-quatre ans après le choc initial, Ridley Scott nous replonge dans la Rome antique avec “Gladiator II”. Cette fois-ci, les regards se tournent vers Lucius, le neveu de Commode, incarné par Paul Mescal. Sauvé par Maximus dans le premier opus, il doit désormais prouver sa valeur dans un monde où seuls les combats sont sacrés. Entre la figure de Maximus qui plane sur chaque décision et les arènes qui résonnent encore de cris d’agonie, ce film nous promet un retour grandiose dans l’univers brutal et sans pitié de l’époque romaine. Et comme à l’accoutumée, le 13 novembre prochain, Ridley Scott ne nous épargnera ni la sueur ni le sang. Une fresque épique qui nous ramène à l’essence même du pouvoir et du sacrifice. 

Gladiator 2 ©DR

Kafka, le dernier été
Sous le soleil timide de la Baltique, un homme malade retrouve l’amour. “Kafka, le dernier été” nous plonge dans la romance tragique de l’écrivain Franz Kafka, à l’aube de sa fin de vie. Dora Diamant, jeune animatrice pour enfants, devient sa muse, son dernier souffle de vie avant que la maladie ne l’emporte. Le film, d’une grande douceur, dévoile un Kafka plus humain que jamais, en quête de paix et de lumière dans un monde qui semble s’assombrir autour de lui. Chaque scène est une ode à la beauté de l’instant, un hommage à cet écrivain torturé qui, pour un bref moment, trouve un peu de répit dans les bras de sa bien-aimée. Une poésie visuelle qui touche au cœur et que vous pourrez vivre en direct dès le 20 novembre.

Animale
Entre les terres sauvages de la Camargue et la magie du cinéma, Emma Benestan nous livre “Animale”. Une œuvre ambitieuse qui fait vibrer le fantastique au féminin. Oulaya Amamra incarne Nejma, une jeune femme dotée de pouvoirs inexpliqués, qui la transforment après une nuit qu’elle ne parvient plus à se remémorer. Le film, à la fois féministe et mystique, explore la question de la métamorphose et de la fragilité masculine. Une production qui nous embarque dans un voyage sensoriel où chaque scène est une danse entre le réel et l’imaginaire. À découvrir en salle le 27 novembre. 

Oulaya Amamra dans Animale ©DR

Placebo: This Search For Meaning
Entre musique et questionnements existentiels, le documentaire “Placebo: This Search For Meaning” nous ouvre les portes de l’âme du groupe britannique Placebo. Avec une honnêteté désarmante, les membres du groupe se confient sur leur quête de sens dans un monde qui semble se déliter autour d’eux. Ce film est bien plus qu’une simple biographie musicale. Il est une plongée introspective dans les méandres de la créativité, de l’identité et de la lutte pour trouver un but dans une société en constante mutation. Ici, on vous propose une réflexion profonde sur l’humanité dès le 28 novembre.