Evasion rêvée : la Casa Orgánica

La Casa Orgánica pensée et dessinée par l’architecte Javier Senosiain
Cette demeure aux courbes généreuses, se fondant dans son paysage sans jamais le défigurer, ne cesse d’inonder les réseaux sociaux ces dernières années. Si le lieu s’avère être devenu un spot phares pour les poses photos des Instagrammeuses en vogue, la Casa Orgánica pensée et dessinée par l’architecte Javier Senosiain est l’un des bijoux architecturaux des années 80. Une pépite discrète, se fondant dans le paysage, émerveillant par son allure de caverne glamour, empruntant à la nature tout en flirtant avec l’imaginaire. Alors que les rêves de voyages sont à nouveau permis, nous prenons un avion imaginaire pour un séjour lui aussi rêvé (la liste d’attente pour séjourner dans ce bijou semble sans fin) direction le Mexique pour vous emmener dans cette demeure de rêve aux allures de vacances éternelles. Un cocon où se ressourcer, reprendre ses esprits, et tout simplement respirer. Détour merveilleux vers cette spirale paradisiaque.

la Casa Orgánica pensée et dessinée par l’architecte Javier Senosiain
Demeure idéale
Aussi étonnant que cela puisse paraître, cette merveille d’architecture est née d’une coquille de cacahuète. À l’origine de ce projet à l’originalité inégalée, c’est la forme organique et aux étranges courbes de cette coquille qui a inspiré Javier Senosiain qui parviendra alors à reproduire ces deux extrémités ovales aux formes généreuses, reliées par un lien étroit et plongé dans l’obscurité. Retournant à la source même du besoin de l’homme, l’architecte désirait créer un espace qui séparerait tout en les reliant les différentes nécessités de base de l’habitat humain : un espace pour vivre ensemble, cuisiner, se retrouver pour manger, et un espace privé, dédié à l’individualité, avec la chambre et la salle de bain. En sorte, un retour aux sources dans tous les sens du terme, de la forme, aux besoins qu’elle comble. Mais si l’étrange espace peut sembler perturbant, il ne l’est pas. La volonté de l’architecte était avant tout de créer un lieu où l’on se sentirait bien, où l’intérieur de la maison et son extérieur seraient sans cesse liés, permettant à ses habitants – l’architecte et sa famille durant plus de 20 ans -, à ses visiteurs aujourd’hui, d’éviter toute désorientation. L’espace extérieur semble même entrer dans la maison, grâce aux fenêtres toutes en rondeurs ouvrant sur le jardin lui aussi modulé par les bosses et les creux, la courbe encore une fois au cœur. Car la Casa Orgánica n’est pas que maison, c’est aussi un espace extérieur de première importance, où la nature est primordiale. Jeux de couleurs avec les fleurs vibrantes éclatant sur le vert presque artificiel qui recouvre la maison, elle se cache dans la nature, tout en la mettant en valeur par son originalité paysagère. D’apparence d’abord étrange, cette demeure se révèle en réalité parfaite. Adaptée à nos besoins primaires, elle nous relie à la nature tout en nous préservant d’elle, offrant à l’intérieur de ses murs tout le nécessaire. À une époque où les espaces ouverts ont la cote, la Casa Orgánica a réussi à définir les lieux pour offrir un mode de vie découpé, permettant par cette étrange forme de coquille de cacahuète de créer une demeure en réalité parfaite.

La Casa Organica, bijou architectural des années 80
Fantasme architectural
Construite dans les années 1980, la Casa Orgánica ne semble pas prendre une ride. Rendue intemporelle par son caractère unique, elle traverse les décennies, semblant gagner un peu plus chaque année de reconnaissance et d’admiration. Devenue coqueluche des réseaux sociaux, elle se visite et se réserve pour la nuit – préparez vous à de longs mois d’attente, si ce n’est plus… – de manière à faire vivre à chacun ce rêve architectural. Car bien plus qu’un espace de vie pensé avec une subtilité nouvelle, elle efface et reconstruit les codes de l’architecture. Aucun mur, aucun sol, aucun recoin ne semble avoir été tracé à la règle et à l’équerre dans cette maison. Les courbes et rondeurs se font maîtresses des lieux, ajoutant encore un peu plus au caractère organique de ce lieu qui s’oppose presque à la logique du monde de l’architecture. Et pourtant, la réalisation est parfaite. De la structure, et aux éléments de décoration d’intérieur, aucun faux pas. On se laisse absorber par cet univers de calme et de volupté, où chaque objet à sa place. Le long canapé creusé dans le mur, tout comme les nombreuses étagères et alcôves, la fluidité est de mise. L’architecture organique dans toute sa splendeur, une évasion que l’on rêve pour bien plus d’une nuit, mais toute une vie.

La Casa Organica, bijou architectural des années 80
Construite dans les années 1980, la Casa Orgánica ne semble pas prendre une ride. Rendue intemporelle par son caractère unique, elle traverse les décennies, semblant gagner un peu plus chaque année de reconnaissance et d’admiration. Devenue coqueluche des réseaux sociaux, elle se visite et se réserve pour la nuit – préparez vous à de longs mois d’attente, si ce n’est plus… – de manière à faire vivre à chacun ce rêve architectural. Car bien plus qu’un espace de vie pensé avec une subtilité nouvelle, elle efface et reconstruit les codes de l’architecture. Aucun mur, aucun sol, aucun recoin ne semble avoir été tracé à la règle et à l’équerre dans cette maison. Les courbes et rondeurs se font maîtresses des lieux, ajoutant encore un peu plus au caractère organique de ce lieu qui s’oppose presque à la logique du monde de l’architecture. Et pourtant, la réalisation est parfaite. De la structure, et aux éléments de décoration d’intérieur, aucun faux pas. On se laisse absorber par cet univers de calme et de volupté, où chaque objet à sa place. Le long canapé creusé dans le mur, tout comme les nombreuses étagères et alcôves, la fluidité est de mise. L’architecture organique dans toute sa splendeur, une évasion que l’on rêve pour bien plus d’une nuit, mais toute une vie.
