Virée vénitienne avec Flexjet
Le Praetor 600 de Flexjet en vol ©DR
Qui n’a jamais rêvé de vivre un remake de Pretty Woman quand Richard Gere, en un tour de passe passe, embarque en jet privé Julia Roberts direction San Francisco pour une odyssée lyrique? Il est vrai qu’à l’abri des regards, le milieu des jets privés en jettent en véhiculant son lot de fantasmes et de glamour. Et Genève, après Paris et Londres, se dévoile comme l’un des terminaux d’Europe les plus attrayants pour les entrepreneurs qui constituent une partie de la clientèle de cette aviation d’affaires. En septembre dernier, on a eu la chance de tester Flexjet et s’immiscer dans le milieu feutré des avions privés. Récit d’une odyssée débridée.
Les voyages en jet ont toujours eu la côte et surtout depuis Genève considéré comme une des villes en Europe les plus convoitées pour ce marché. Notre cité Calvine détient le troisième aéroport d’aviation privée le plus fréquenté d’Europe, Zurich étant le sixième. Ainsi, l’univers des jets privés à toujours fait fantasmer. D’une part, quand on se rappelle la fluidité et la rapidité pour quiconque a poussé son chariot à bagages dans la queue interminable du passage de sécurité de l’aéroport…avant d’embarquer avec une demi-heure minimum de retard! Depuis le COVID, l’aviation privée a atteint des sommets historiques alors que le boom des voyages continue d’encombrer les aéroports, provoquant des retards, des pertes de bagages et un tsunami de frustrations chez le passager.
Adieu première classe
L’époque des vols en première classe sur les compagnies aériennes commerciales touche à sa fin, résultat de changements structurels dans l’ensemble du secteur. Et si un billet de première classe coûte cher, il ne compense pas le coût du service, qui comprend un siège plus grand avec plus d’espace pour les jambes, ce qui consomme plus de carburant par passager. En outre, les voyageurs doivent respecter les horaires des compagnies aériennes et peuvent subir des retards ou des changements de vol. Ainsi, l’une des alternatives restent l’aviation privée en jet offrant une flexibilité, qui permettant de choisir son propre horaire et d’avoir plus de contrôle. C’est ce qu’on a décidé de tester avec le leader mondial de jet privé: Flexjet.
Flexjet: flotte moderne et avions d’exception
C’est en 1995 au États-Unis que née l’une des marques les plus importantes et les plus premium au monde dans le domaine de l’aviation privée: Flexjet. L’enseigne se lance sur le marché européen en 2019 et connaît rapidement une forte croissance. Elle compte aujourd’hui une flotte de 14 aéronefs à voilure fixe en Europe dont le Praetor 600 et le Gulfstream G650 ainsi que 11 hélicoptères. Au niveau mondial, elle dispose de 270 avions et de 19 hélicoptères et vient d’inaugurer en septembre dernier son nouveau siège mondial à Cleveland Ohio – un nouveau bâtiment de 50 millions de dollars comprenant le plus grand écran LED continu des États-Unis dans le centre d’opérations. Ses principales destinations pour l’ensemble de l’année 2022? Londres, Paris, Genève, Nice, Dublin, Zurich, Cannes, Amsterdam, Palma et Rome. Et nous c’est en direction de Venise qu’on a embarqué le temps d’un aller-retour romantique vénitien.
Odyssée exaltée
Ce n’est pas tous les jours qu’on vole en jet privé. On se rend à l’Aéroport de Genève doté d’une seule piste de 3,9 km (l’une des plus longues d’Europe), lui permettant ainsi d’accueillir tous types de jets privés. Ce dernier se classe en top 3 des aéroports d’Europe avec plus de 36’000 mouvements, dont 73% sont dédiés aux vols de location de jet privé. Avant le décollage direction Venise, on se prélasse et se rafraîchit dans un salon VIP. Puis direction, la sécurité qu’on passe en quelques battements de cils ainsi que l’immigration. Adieu files d’attente effrénées et bonjour enregistrement accéléré! La vue de notre jet ravive en nous plusieurs scènes mythiques cinématographiques avec des jets qui en jettent dont celle des James Bond avec en tête de liste Goldfinger avec la scène mythique où Bond aux côtés de Pussy Galore découvre que Goldfinger a détourné le jet qui après une bagarre, est aspiré par le trou de la fenêtre! Bond fait atterrir le jet avec dextérité…
Escorté à l’escalier de l’avion – un Praetor 600 – on découvre l’intérieur au design épuré et très contemporain, doté de fauteuils club pivotants en cuir, plaqués noyer et sur lesquels on s’affale confortablement. Difficile de décliner la coupe de champagne idoine qu’on nous tend à bord! Le personnel est aux petits oignons avec nous. L’ambiance est discrète, calme, digne d’un environnement conçu pour dorloter ceux qui flottent dans les couches supérieures de la stratosphère. Le Wi-Fi à bord est appréciable et nous permet de clapoter déjà les prémices de notre récit suspendu dans les airs. Après tout juste 1 heure de vol, la Reine de l’Adriatique dévoile ses contours via nos hublots en émoi. L’arrivée est aussi rapide que notre embarquement, sans faire de vagues sur le Grand Canal. Après un lunch gourmand au Cipriani où on a peine le temps de battre le pavé qu’on poursuit avec une ballade vénitienne en bateau sur le canaux, dont on en rêve encore des semaines après l’avoir vécu. Le retour avec Flexjet à Genève sera aussi doux que le velours des chaussons que portent les gondoliers de Venise.
Faire face au changement climatique
À l’annonce de cette invitation presse qu’on aurait regretté de refuser, nous taraudait la question environnementale. Le plus gros inconvénient des jets privés est que les émissions de CO2 par passager sont plus élevées que celles des avions de ligne long-courriers plus gros. Pour compenser cela, Flexjet nous a expliqué soutenir l’Aviation Impact Accelerator de l’université de Cambridge, l’un des principaux laboratoires de recherche au monde sur les technologies aéronautiques plus propres. Le groupe mère de l’enseigne américaine a investi dans Alder Fuels et Flexjet deviendra le premier opérateur d’aviation privée à utiliser le SAF (Sustainable Aviation Fuels) de deuxième génération d’Alder Greencrude « SAF 2.0 » – qui utilise de la biomasse durable, par exemple des herbes régénératives, des résidus forestiers. Puis par défaut, pour chaque vol, Flexjet en Europe compense 300 % du carbone, ce qui rend les vols neutres en termes d’émissions – en tenant compte du carbone et d’autres polluants tels que les oxydes d’azote et la vapeur d’eau des traînées de condensation. Flexjet s’est engagée à ce que 12 % de la consommation annuelle de carburant de sa flotte proviennent de SAF d’ici à 2030. C’est la première et la seule compagnie d’aviation privée à se fixer un objectif tangible qui dépasse les objectifs plus généraux de l’industrie aéronautique. Flexjet prévoit une croissance continue du secteur. Porté par les airs, le jet ne risque pas d’affronter des vents contraires.
Flexjet
www.flexjet.com