Sous les séquoias, le chant du piment

Dans le calme feutré du parc Barton, une nouvelle flamme s’allume. Plus besoin de traverser les Pyrénées pour sentir le Sud-Ouest : le Pavillon Barton s’est mis à parler basque… et à griller dans toutes les langues. À la carte ? Des tapas qui claquent, des grillades qui chantent, et une cuisine qui a le goût du feu et l’accent de la fête.

Tapas et toros
Fini les pop-ups de passage. Ici, c’est désormais la côte basque qui tient le manche. En terrasse sous les séquoias centenaires, on enchaîne les croquetas, les gildas piquantes, les encornets au charbon et le bocadillo de homard comme autant de passes bien placées. Le poulpe ? Carpaccié, citronné, apprivoisé. La txuleta ? Maturée, juteuse, irréprochable.

Une cuisine qui a du répondant
Derrière le comptoir, l’équipe des Gourmet Brothers maîtrise la braise comme d’autres le débat d’idées. Les produits parlent juste, les cuissons tapent fort, et le tout se partage dans une ambiance mi-résidence diplomatique, mi-apéro sur la plage de Biarritz. L’architecture moderniste en bonus, pour le twist genevois.

Txotx, tapas & terroir : le Sud-Ouest allume les fourneaux de Barton (C) India Belle-Kennedy

Liquides en liberté
Dans les verres, le Sud aussi fait sa loi : Irouléguy, spritz basque revisité, cocktails maison qui s’enflamment sous les ombrages. Le cheesecake brûlé à la basquaise finit de mettre tout le monde d’accord. Gourmandise validée. Sieste envisagée.

Diplomatie gourmande
Parce que ce lieu n’est pas juste une table : c’est un laboratoire de conversations bien grillées, où l’on peut croquer un piment pendant qu’on refait le monde. À deux pas du lac, entre histoire, nature et épicurisme éclairé, le Pavillon Barton se fait nouveau bastion du goût — un endroit où la cuisine basque devient un langage universel.