Rotary : l’art de tourner la page sans fermer le livre

Au Rotary, ça tourne, ça vibre, ça pulse! Ici, rien n’est figé : les boiseries bouclent des refrains d’histoire, les toiles ouvrent des cercles de lumière, les cocktails brassent le passé comme des shaker de mémoire, et les meubles chinés reviennent en boucle comme des classiques remixés. Avec la nouvelle directrice de l’hôtel – Nassima Antri – aux commandes, le Rotary devient un mouvement perpétuel : un lieu qui capte l’énergie de Genève et la renvoie amplifiée. Et le 30 septembre, la roue s’emballe avec une expo  internationale comprenant 20 œuvres, 11 artistes. Un tourbillon à ne pas manquer!

Le Rotary, c’est un livre ouvert en plusieurs actes. Un prologue gravé au XVIᵉ siècle, des chapitres écrits par René Favre (architecte et amateur d’art), des annotations signées Russell Sage qui a signé la rénovation en 2015, et désormais une nouvelle plume : Nassima Antri. À chaque page, une époque, à chaque objet, une parenthèse, à chaque chambre, un poème.

Ici, le passé n’est pas figé, il improvise en jazz avec le contemporain. Les fauteuils anciens croisent les regards modernes, les curiosités chinées deviennent complices des toiles d’aujourd’hui. Le Rotary ne conserve pas l’histoire, il la fait swinguer.

L’art de l’accueil, l’accueil de l’art
Nassima Antri ne dirige pas un hôtel, elle orchestre une partition. Les clefs de chambre deviennent des notes, les couloirs des portées, et chaque hôte une mélodie singulière. « Genève est une ville riche, mais qui garde l’âme d’un village », dit-elle. Et c’est ce contraste que le Rotary embrasse : cosmopolite et intime, vibrant et feutré, héritier et pionnier.

Un vernissage comme boussole
Le 30 septembre, l’hôtel se fait kaléidoscope. Vingt œuvres, onze artistes, autant de miroirs tendus à la ville. La nature, la féminité, les émotions deviennent autant de fils conducteurs d’un récit pluriel. Ici, l’art n’est pas accroché, il respire. Il ne se contemple pas, il se partage.

Le Rotary se rêve ainsi : une maison ouverte où l’élégance rime avec bienveillance, où chaque détail devient symbole, où le patrimoine ne se regarde pas dans le rétroviseur mais trace une route vers demain.