Code d’honneur et complications suisses!

Quand le temps fait sa révérence au Bushido avec la Tambour Bushido Automata de Louis Vuitton ©DR

Chez Louis Vuitton, le temps ne passe pas, il s’incline. Et cette fois, c’est devant le Bushido, ce code d’honneur ancestral qui dictait la vie des samouraïs, ces chevaliers nippons qui maniaient le sabre comme un horloger manie ses complications. La maison française, jamais à court d’élégance guerrière, dévoile la Tambour Bushido Automata — une montre aussi affûtée qu’un katana et aussi symbolique qu’un haïku gravé dans le métal précieux. L’heure du sabre a sonné!

Le temps, ce sabre invisible
Dans cette édition rare et précieuse, le temps ne se lit pas : il s’anime. Un yokai — esprit farceur du folklore japonais — vient soulever le kabuto (le casque du samouraï) pour révéler l’heure sautante. Une lame tranche les minutes avec une précision rétrograde. Le visage du guerrier change d’expression, comme s’il méditait entre deux batailles. L’œil LV devient fleur, puis shuriken. La mâchoire s’ouvre, et là, gravé en rouge dramatique : Bushido. Une déclaration. Un mantra.

Zen et l’art de la complication mécanique
C’est un théâtre miniature, où chaque animation est une révérence à la discipline, au courage, à la loyauté. Le calibre LV 525, fait main, orchestre cette chorégraphie millimétrée avec 426 composants et 100 heures de réserve de marche. Mais ce n’est pas une montre pour lire l’heure — c’est une montre pour la méditer. L’esthétique, elle, est une fusion d’écoles : celle de Kyoto, de La Fabrique genevoise et de l’avant-garde Louis Vuitton. On y retrouve le Mont Fuji en émail immaculé, un soleil rouge profond à la place de la réserve de marche — clin d’œil au drapeau japonais, mais aussi à cette force solaire qu’évoquait le Hagakure. Le fond est gravé d’un yokai écarlate, symbole d’une dualité constante entre l’ombre et la lumière.

Code d’honneur et complications suisses avec la Tambour Bushido Automata ©DR

Une montre comme un haïku en or rose
Côté matière, c’est du grand art. 140 heures de gravure pour donner vie au masque, 120 heures d’émaillage façon cloisonné et paillonné — des techniques rares qui frôlent le rituel. On n’est pas dans la mode. On est dans la légende. Cette Tambour-là ne se porte pas. Elle s’endosse comme une armure. L’objet est rare, précieux, plus exclusif qu’un dojo secret. 755 000 dollars pour une montre qui ne donne pas l’heure, mais donne raison à ceux qui pensent que le vrai luxe, c’est la maîtrise. Et que le temps, quand il est honoré comme un maître zen, vaut plus que l’or.

Louis Vuitton n’a pas simplement créé une montre. Il a ressuscité un esprit. Le sabre est devenu complication. Le silence, mouvement. Le Bushido, manifeste. Et vous, êtes-vous prêt à affronter les heures comme un vrai samouraï ?

La Tambour Bushido Automata de Louis Vuitton dans son coffret ©DR

Tambour Bushido Automata de Louis Vuitton
Prix : 755 000 dollars

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