Le bal des aiguilles, 270 ans d’éternité signée Vacheron Constantin

L’entrée de l’exposition : un écrin de lumière pour traverser les siècle (c) Vacheron Constantin
À Genève, au Pont de la Machine, les aiguilles s’emballent : Vacheron Constantin souffle ses 270 bougies avec une exposition immersive au titre évocateur — The Quest: 270 Years of Seeking Excellence. Une quête ? Plutôt une odyssée, celle d’une Maison qui, depuis 1755, a juré fidélité au temps tout en cherchant à le dépasser.
Ici, chaque garde-temps est plus qu’une montre : c’est un battement de cœur mécanique, une poésie en rouages, une énigme qui se résout à coups de complications horlogères. Le visiteur est invité à plonger dans trois univers : l’héritage (archives et premières montres, dont la fameuse 222 qui brille toujours d’un éclat intemporel), les métiers d’art (émaillage, gravure, guillochage et autres gestes d’orfèvres qui sculptent la lumière) et enfin la Haute Horlogerie (là où les mécanismes flirtent avec la démesure, jusqu’à la pièce ultime, The Berkley Grand Complication et ses 63 complications).

Les papiers s’envolent, la mémoire s’incarne : 270 ans d’histoire qui prennent vie entre tiroirs et manuscrits (c) Vacheron Constantin
Ce voyage à travers siècles et calibres n’est pas une simple rétrospective : c’est une déclaration d’amour au génie humain, un manifeste horloger qui martèle le credo de François Constantin depuis 1819 : « Faire mieux si possible, ce qui est toujours possible ».
Genève n’accueille pas seulement une exposition, mais un miroir tendu au temps. Un miroir où se reflète l’obsession d’une Maison pour l’équilibre parfait entre art et science, entre mémoire et avenir. Un pop-up qui n’a rien d’éphémère : il grave l’éternité dans l’instant.

Une immersion cosmique dans l’univers des complications : ici, chaque calibre devient constellation (c) Vacheron Constantin
Et la traversée de Vacheron Constantin ne s’arrête pas aux rives du Rhône. Elle file jusqu’au Louvre, là où « La Quête du Temps » érige un astre mécanique : un automate-astronome de bronze, serti de diamants comme d’éclats stellaires, qui danse avec 6 293 composants et 144 gestes en clair-obscur. Sept ans de recherches, huit brevets, une chorégraphie de cames et une partition signée Woodkid : tout y conspire pour transformer la mesure en mystère, l’horlogerie en oraison céleste. Ce colosse d’un mètre, mi-instrument scientifique, mi-philosophie des Lumières, ouvre une brèche vers l’infini — et inspire même une montre Métiers d’Art double-face, édition rarissime de vingt fragments d’éternité.

2 877 composants, 63 complications : un monde entier enfermé dans un battement d’horlogerie (c) Vacheron Constantin
The Quest: 270 Years of Seeking Excellence
Du 15 au 28 septembre 2025, Pont de la Machine, Genève
Accès libre sur réservation ici:
