Holyweed, le CBD validé!
Il y a des projets qui sortent leur mikado du jeu. Holyweed en fait partie. Née du savoir-faire de Bernard Rappaz, pionnier Suisse en matière de culture du chanvre, l’enseigne experte en CBD (cannabidiol) est sans nul doute le supplément du moment. Jennifer Aniston l’use en huile pour soulager ses douleurs articulaires, Alessandra Ambrosio l’utilise pour favoriser son sommeil et calmer ses nerfs et Kim Kardashian West a lancé l’an dernier un baby shower sur le thème du CBD! Antifongique et antibactérien, anti-inflammatoire, déstressant… Une aubaine en cette période de haute tension. On a voulu en savoir plus sur Holyweed, cette enseigne suisse cultivée en plein air, labellisée Bio, sans pesticides, sans engrais, ni addictifs!
Facetime de rigueur avec la faiseuse de bonheur Kelly Szabados, porte-parole de la marque.
Comment a débuté l’odyssée Holyweed?
Holyweed a été co-fondé par le célèbre chanvrier suisse Bernard Rappaz et deux investisseurs genevois, le 25 janvier 2018. Depuis, la marque est rapidement devenue un leader sur le marché de la CDB non seulement grâce à l’expertise de l’ambassadeur Bernard Rappaz mais aussi par le biais d’une communication efficace. Holyweed collabore avec une team formée de familles d’agriculteurs labellisés bio suisse travaillant la terre dans le plus pur respect des écosystèmes. Une récolte saine et éthique, qui permet d’obtenir un cannabis de qualité, 100% naturel.
On a tendance à confondre encore CBD et THC. Quelle est la différence?
Effectivement, beaucoup de gens ne comprennent pas la différence entre le CBD et le THC. C’est assez simple, les deux sont des cannabinoïdes, des composés sécrétés par les feuilles de cannabis. Le THC se trouve être la molécule qui a des effets psychotropes contrairement à le CBD qui elle a des effets relaxants. Lorsqu’ils sont consommés, les cannabinoïdes cherchent à se lier à des récepteurs situés dans notre corps. Chaque cannabinoïde à des effets différents en fonction du récepteur qu’il vise. Ainsi par exemple, le THC vise les récepteurs du cerveau alors que le CBD, elle préfère des récepteurs situés dans notre corps. En Suisse, la législation autorise un taux de 1% de THC, donc il y a très très peu d’effets psychotropes. Ainsi, les variétés qui sont actuellement sur le marché sont principalement utilisés à des fins thérapeutiques.
L’activité de l’enseigne ne se cantonne par à la production et vente du CBD. A l’image de votre présence sur ArtGenève, vous tissez une toile avec plusieurs projets artistiques. Pourriez-vous nous en parler davantage?
L’une de nos principales missions s’avère être de déstigmatiser auprès du public l’image de la plante de cannabis. Ainsi, Holyweed déploie une présence sur des événements tels que les Street food festivals, la foire d’art ArtGenève et Noël aux Bastions. La marque se plait, à travers des coups marketing ponctuels, à faire sourire les gens. Ainsi, lors du Paléo festival 2019, nous avons distribué gratuitement des panchos de pluie avec pour slogan: « No Rain No Flowers (pas de pluie, pas de plante) ». Puis durant Noël aux Bastions, nous avions installé un néon où il était inscrit: « All I want for Christmas is weed (tout ce que je veux pour Noël c’est de l’herbe) ». Les gens viennent toujours à notre stand avec un grand sourire.
Votre boutique a récemment ouvert ses portes…
Nous avons ouvert la boutique aux Eaux-Vives fin janvier, et nous sommes ravis des retours clients. Ils aiment beaucoup l’expérience-client grâce à sa décoration très épuré. Je pense que ça rassure aussi beaucoup de clients de venir dans une boutique ou ils peuvent toucher, sentir et s’éduquer à la plante et ses vertus. Nous avons toute notre gamme de produits Holyweed, nos fleurs, des joints pré-roulés, de l’huile de CBD et nous représentons également des marques américaines d’accessoires tel que le potier, designer Jonathan Adler, les céramiques Summerland Ceramics, l’enseigne Marley Natural et d’autres encore à venir découvrir sur place.
Comment expliquez-vous l’explosion de ventes dans l’industrie du CBD pendant la crise du Covid19?
C’est très simple, les gens dorment mal et sont relativement anxieux concernant le confinement mais aussi le post Covid-19. Ils sont en quête des produits naturels qui peuvent soulager leurs troubles. Vu qu’il est fortement déconseillé de consommer des anti-inflammatoires durant cette période de Covid19, beaucoup de personnes se tournent vers ce remède. Nous constatons également que de plus en plus de femmes commandent des produits pour soulager leurs douleurs menstruelles.
En plein confinement, quel est le message Holyweedien?
Détendez-vous, c’est encore légal!