Hermès trace des routes sur la peau

Chez Hermès, même les pinceaux ont l’âme nomade. Les Voyageurs ne maquillent pas, ils racontent. Des pinceaux comme des boussoles, des poils comme des vents d’ailleurs, dessinant des routes invisibles sur le visage — entre ombre et lumière, entre soi et le monde. Une caresse d’artisan, un sillage d’âme effleurant la peau comme un poème qu’on récite du bout des doigts.
Hermès n’a jamais couru après la mode — il la fait trotter avec élégance. Avec Les Voyageurs, la maison signe une odyssée tactile : six pinceaux façonnés à la main, à la frontière entre l’objet d’art et l’instrument de rituel.
Imaginés par Gregoris Pyrpylis, dessinés par Pierre Hardy, ils traduisent la beauté en langage du vent : précis, fluide, indomptable. L’Aérien effleure comme une brise d’aube. L’Ombreur, lui, travaille la lumière comme un souvenir. La Brosse discipline le chaos doux des cils, le Contour sculpte les murmures du visage. Et le nouveau Multi-teint — funambule entre poudre et crème — fait fondre les frontières d’un seul geste. Chaque pinceau tient dans la paume, mais ouvre des horizons.
Leur manche tricolore, signé Hardy, évoque la rigueur du sellier et la liberté du cavalier. Leurs fibres capturent la texture du temps, comme si chaque poil gardait en mémoire le secret d’un geste parfait. Ici, la beauté n’est pas un masque : c’est une carte. Hermès ne maquille pas le visage — il en dessine le voyage.
Hermès Genève, Rue du Rhône 39, 1204 Genève
