HEAD Cinéma Festival : l’écran des possibles
Du 24 au 27 septembre, Genève se métamorphose en salle obscure à ciel ouvert. La HEAD convie le public à quatre jours de projections en plein air (si le temps le permet), pur jus — brut, vibrant, sans filtre — où la relève prend la caméra à bras-le-corps pour mieux nous projeter dans demain.
Quand la jeunesse prend l’objectif
Oubliez les projecteurs feutrés et les tapis rouges convenus : ici, la lumière vient de l’intérieur. Celle des étudiants et alumnus de la HEAD, dont les films voyagent déjà à travers le monde, plus de 1’000 sélections internationales en un an. À Genève, ils reviennent poser leurs bobines comme on pose un regard neuf, aiguisé, insolent.
Chaque projection est une première, une étincelle. Plus de 25 films inédits jailliront pour raconter l’époque, ses failles et ses flamboyances. Vous n’irez pas “voir un film”, vous irez rencontrer une génération.
Une agora sous les étoiles
Le Parc Hentsch deviendra, le temps d’un soir, cinéma à ciel ouvert, tandis que le campus HEAD bruissera de débats, masterclasses et dialogues. On y croisera Amandine Gay, voix puissante du cinéma documentaire, ou encore Elene Naveriani, alum primé·e au Prix du Cinéma suisse 2024. Ici, les trajectoires se croisent, les récits se tissent, les regards se confrontent.
Le festival ne se contente pas de projeter : il propage. Une onde, un appel, un besoin de cinéma vivant.
Le cinéma comme miroir, comme moteur
Le Festival de Cinéma de la HEAD est la preuve que le cinéma n’est pas qu’une industrie, mais un langage qui bat, qui brûle, qui bouscule.
Vous pensiez assister à un festival ? Vous serez happé par une communauté en mouvement. Vous pensiez découvrir des films ? Vous découvrirez des mondes.
