Greg Ruhoff X Alpina : noces rebelles

Greg Ruhoff X Alpina ©DR

Quand on pense skateboard, nous vient tout de go en tête, les ruelles de Venice Beach, l’allure stylée des riders de la Cité des Anges ou un des films underground et crus de Larry Clark (Kids, Wassup Rockers…)! Ollies, grinder, et autres figures de ce sport urbain rebelle surfent dans l’imaginaire collectif. C’est ce qui a sûrement séduit aussi Alpina, l’enseigne horlogère genevoise experte en montres de sport de luxe aptes à dompter nos âpres Alpes. Ainsi, la marque à l’esprit aventurier et à l’amour des sensations fortes s’est dotée d’un nouvel ambassadeur, le skateboarder suisse Greg Ruhoff.

Interview avec ce sportif aussi humble que doué, qui, Alpiner Extreme Automatic au poignet, nous parle de cette collab. qui roule comme sur des roulettes!

 

Comment est née chez vous votre passion pour le skate? 
Enfant, j’adorais faire des cascades. J’étais un très grand fan de motocross et de sports extrêmes. Ce sont mes frères qui m’ont initié au skate à l’âge de 8-9 ans, un sport accessible que même mes voisins pratiquaient! J’ai demandé une planche pour mon anniversaire que j’ai reçu. C’est ici que débute ma vie de rider! Au tout début, je skatais beaucoup devant chez moi. Puis un an plus tard, j’ai commencé à aller à la Fièvre, le skatepark de Lausanne. Tous mes moments de libre, je les passais là-bas. J’ai débuté les compétitions très tôt, dès l’âge de 11 ans. Ça se passait plutôt bien, puisque j’arrivais souvent sur le podium. Puis, je suis passé dans la catégorie plus de 16 ans. Je faisais de bons résultats en Suisse et j’ai commencé à être sponsorisé et à participer à des compétitions à l’international. J’ai fini mon gymnase en 2018, et depuis je ne fais que du skate. Je suis allé souvent à San Diego aux Etats Unis. C’est là qu’on trouve plusieurs rampes verticales qui font plus de 4 mètres de hauteur, la discipline que je pratique. 

Greg Ruhoff X Alpina ©DR

Vous vivez du skate…
Oui et là je viens d’avoir une excellente opportunité professionnelle avec une école privée internationale St. Georges à Montreux. Ils ont créé un skate club et je m’occupe de ce nouveau concept. Une autre école est potentiellement intéressée pour collaborer avec moi. Je me dirige vers le coaching et cela me plait beaucoup! 

Comment coach t’on dans une discipline aussi rebelle?
C’est vrai qu’au contraire du tennis ou d’autres sports, le coaching revêt d’autre dimension. Ici, il n’y a pas d’entraînements précis. Le skate englobe une philosophie et une culture propres à lui. Pour l’école, je ne viens pas donner des cours carrés avec une cascade de tricks à faire, mais je viens apporter une vibe. Je viens accompagner un groupe de jeunes qui se motivent les uns les autres. C’est ainsi qu’on progresse. Le lien communautaire et la solidarité sont essentiels dans le skate. Chacun ami tente de se surpasser pour démontrer aux autres qu’on peut tous y arriver ensemble! On se soutient et on s’applaudit. Cela fait 7 ans que je pratique le skate et c’est toujours un moment charnière dans la vie d’un rider pour choisir sa direction. Beaucoup opte pour faire de la vidéo et collabore avec des médias spécialisés, avec de l’influence et il y a l’éducation et l’accompagnement. Je fais un peu les deux. 

Greg Ruhoff X Alpina ©DR

Est-ce qu’il existe une vraie communauté skate en Suisse?
Le skate est vraiment un excellent moyen de rassembler des gens autour d’une activité et les liens d’amitié se créent très facilement dans le milieu. Il  y a aussi une dimension mode. Ainsi, les skateurs ont développé leur propre style vestimentaire et musical. On peut scinder en deux clans distincts la communauté par leur pratique : ceux du street (hip-hop) ceux de la rampe (rock, punk). Ce sont deux pratiques différentes. 

Vous faîtes partie de l’équipe nationale suisse. Et ce que vous participerez aux JO de Paris et que pensez-vous de la mue du skate en sport olympique ?
Je ne vais pas y participer. Il faut savoir que j’ai toujours pratiqué le skate de façon instinctive et naturelle. Et je n’ai jamais vraiment été un grand fan de l’aspect compétition et l’idée de devoir m’entraîner pour battre des gens! Cela ne fait pas partie de ma philosophie. Pour moi, le skate est un art avant tout. Après, depuis l’avènement de cette dernière au rang de discipline olympique et l’essor de son image sur les réseaux sociaux, la pratique sportive a beaucoup évolué. Il en découle deux pendants. D’un côté cela permet certaines opportunités et visibilité mais en même temps, il y la discipline requiert désormais l’approbation des autres. J’ai plus de difficulté avec cet aspect. Car pour moi le skate, c’est une philosophie, un art de vivre en soi. Et cela me tient à cœur de préserver cela! 

Pour vous, quelles sont les aptitudes requises pour faire du skate?
Je dirai qu’il faut de la coordination, ne pas avoir peur de tomber et avant tout de persévérer! Si vous tombez, il faut se relever et continuer!

Greg Ruhoff X Alpina ©DR


Comment s’est déroulée la collaboration avec Alpina?
Je suis très heureux de collaborer avec Alpina et d’en être un ambassadeur. En tant que skateur suisse, pouvoir représenter une marque horlogère aussi prestigieuse est un honneur! Je connaissais déjà l’enseigne que j’avais vu présente dans le milieu de la glisse, ski et snowboard. Je trouve que le skate correspond très bien aux valeurs sportives partagées par Alpina! Et c’est à travers cette marque, que j’ai pris goût à l’horlogerie.

Et quelles valeurs partagez-vous avec la marque horlogère genevoise ?
En plus d’être suisse comme moi, je dirai qu’on a le souci du détail et de la technique ainsi que l’esprit d’aventure, de toujours vouloir se surpasser et l’amour des sensations fortes! 

Alpina Watches
https://alpinawatches.com

Greg Ruhoff
www.instagram.com/gregruhoff/