Élysée Montmartre hôtel : rythme feutré, style sculpté

À deux pas du vacarme sexy de Pigalle et des hauteurs romantiques de Montmartre, une adresse vibre sur sa propre fréquence : l’Élysée Montmartre Hôtel. Quinze chambres et quatre duplex nichés entre deux scènes mythiques — l’Élysée Montmartre et le Trianon — pour une symphonie discrète, jouée à l’unisson entre héritage culturel et volupté contemporaine. Sur le boulevard Rochechouart, les souvenirs de La Goulue, de Toulouse-Lautrec et des nuits enfiévrées flottent encore dans l’air. Et dans cette effervescence permanente, le lieu réussit l’impossible : offrir une bulle. Un battement suspendu.Bienvenue à l’Élysée Montmartre Hôtel, là où le silence a du style et le confort, du rythme.

Lignes douces, textures mates, et ce grain du bois qui fait vibrer l’espace. Ici, chaque détail groove à voix basse (C) policronica / Julien Labrousse
Cadence historique et tempo design
Imaginé par le producteur Abel Nahmias et l’architecte-entrepreneur Julien Labrousse, le projet ne s’improvise pas. Il s’inscrit dans une partition plus vaste : celle d’un Paris populaire et artistique, généreux et libre. Ce Paris de scène et de scènes de vie. Chaque détail a été pensé pour que l’hôtel ne soit pas un simple passage : un espace d’échos et de résonances.

Ici, la réception donne le ton. Formes libres, matières nobles : l’hospitalité en cadence sculptée (c)policronica / Julien Labrousse
Dès l’entrée, l’agitation s’efface. Place à la douceur des matières, à la lumière filtrée par des voilages en lin, à l’odeur du bois d’eucalyptus sculpté sur mesure. Partout, le bois dialogue avec l’espace — mobilier, plafonds, têtes de lit — dans une harmonie feutrée. Une véritable ode à cette matière vivante, chaleureuse, enveloppante, qui donne le ton d’un design à la fois organique et inspiré. Le choix d’un matériau habituellement destiné à la fabrication de papier — ici élevé au rang d’artisanat d’art — en dit long : il s’agit de réécrire les codes, de donner du sens au geste. Le luxe, ici, se murmure.
Une poésie tactile
Le plafond se fait sculpture. Les murs laissent apparaître des briques anciennes, comme autant de pages d’un roman parisien. Les vasques en pierre rose du Portugal jouent la carte du minéral. L’esthétique wabi-sabi — où la beauté imparfaite est célébrée comme une forme de vérité intime— inspire tout le lieu : un raffinement brut, une élégance sans maquillage, un dialogue entre le passé et l’instant.

Un bar comme une partition de lumière. Bois blond, volumes calmes, et cette impression d’entrer dans une maison d’architecte-musicien (c)policronica / Julien Labrousse
Le petit-déjeuner, servi dans un coin baigné de lumière douce, rend hommage aux bons goûts : cafés de torréfacteurs indépendants, sélection fine, service aux petits oignons. Tout respire l’intention et le respect des choses bien faites.
Les chambres, partitions intimes
Dans les quinze chambres et quatre duplex, la même grammaire sensorielle se prolonge. Literie généreuse, rideaux occultants, acoustique soignée : ici, la ville s’adoucit et la nuit tient ses promesses. Les têtes de lit dialoguent avec les boiseries en eucalyptus, les douches à l’italienne tracent des parenthèses de vapeur, et une lumière réglable au millimètre dessine des îlots de calme pour lire, rêver, écrire. Certaines fenêtres cadrent le boulevard et ses pulsations, d’autres ouvrent sur la quiétude d’une cour — deux manières d’habiter Paris. Les duplex ajoutent un geste de scène : salon en bas, nid perché à l’étage, comme une loge privée où l’on repasse le film de la journée. Rien d’ostentatoire, tout d’essentiel : des matières qui vivent, des détails qui comptent, un confort qui s’oublie pour mieux se sentir chez soi. Mention spéciale dans les salles de bain avec Ortigia qui distille ses élixirs venus du Sud. Des parfums d’agrumes, de figue ou de fleur d’oranger, comme une brise sicilienne sur la peau. Le luxe y devient caresse, et chaque douche, un poème parfumé.

Dans les chambres, le luxe se murmure. Bois blond, courbes sensibles et oreillers couleur miel pour des nuits en sourdine stylée. Spoiler : vous n’allez pas dormir, vous allez fondre. Design doudou, lit slow motion.(c)policronica / Julien Labrousse
Un hôtel, deux scènes, mille vies
L’Élysée Montmartre Hôtel n’est pas qu’un havre esthétique : c’est un relais du spectacle vivant. Né dans l’orbite de la salle mythique voisine, il prolonge l’élan d’un Paris en live. Selon la programmation, votre nuit peut inclure un accès privilégié aux concerts ou coulisses du moment. Pas de file d’attente, pas de stress : juste l’impression d’avoir dormi dans un riff de légende.
C’est cette dualité qui rend le lieu unique : la vibration d’une capitale en effervescence et le calme d’un cocon hautement stylé. Un endroit qui bat au rythme des guitares électriques, mais qui chuchote aussi à l’oreille des voyageurs en quête d’âme.
Élysée Montmartre Hôtel
78 Boulevard Marguerite de Rochechouart, Paris 18e
Tél : +33 1 83 75 15 85
