De Figari à Calvi, le souffle d’une île

Calvi, la nouvelle destination desservie par la compagnie aérienne Edelweiss (c) Edelweiss_Loren Bedeli
Calvi, Figari, et tout ce qui palpite entre les deux. Cet été, Edelweiss fait rimer altitude et latitude avec une nouveauté qui donne envie de plier bagage plus vite que son ombre : un vol direct vers Calvi. Jusqu’ici, la compagnie reliait Zurich à Figari, tout au sud. Mais dès l’été 2025, elle ouvre les ailes et la voie à un parcours insulaire inédit, qui traverse la Corse du sud au nord comme on traverse un souvenir, en douceur. Cinq escales, un vertige : Figari, Bonifacio, Corte, L’Île-Rousse, Calvi. Un itinéraire poétique, sensoriel et délicieusement décousu, entre plages secrètes, villages accrochés aux reliefs et haltes gourmandes. Récit d’une île habitée — et habitante.
Ce voyage, c’est une diagonale dans le bleu et l’ocre. Une immersion qui ne survole rien, qui prend le temps, qui donne à voir, à goûter, à sentir – et surtout à ressentir. Il ne s’agit pas seulement de découvrir la Corse. Il s’agit de s’y perdre un peu, pour mieux se retrouver.
Un poème en cinq escales
Oubliez les trajets chronométrés et les itinéraires serrés. Ici, chaque détour est une bénédiction, chaque virage une révélation. Les routes sinueuses s’étirent comme des phrases anciennes, entre mer et montagne, entre le vert qui crépite et le granit qui chauffe. On croise des villages figés dans le temps, des marchés qui sentent le miel et le fromage affiné, des plages que seuls les locaux savent nommer. C’est la Corse du dedans, celle des silences bavards et des paysages habités.
Le rythme est lent, mais le cœur s’emballe. Entre criques translucides, maquis enivrant, balades en montagne, dégustations de vins capiteux et rencontres imprévues, tout est prétexte à s’arrêter. Et à rester un peu plus longtemps que prévu.
Figari : le sud en douceur
On débarque à Figari comme on pose le pied dans une confidence. Rien d’ostentatoire, tout est feutré, presque chuchoté. Cette porte sud de l’île n’a pas besoin d’en faire trop : elle charme par son évidence, sa lumière rasante, et sa tranquillité presque rurale. L’Hôtel Moderne accueille les corps fatigués de l’avion, avec des draps frais et des murs blancs comme des pages neuves. Épurée mais stylée, l’adresse nous a tapé dans l’œil pour sa terrasse à la vue panoramique sur la cité.
Mais c’est au restaurant des Chasseurs que l’on comprend où l’on a mis les pieds : dans un territoire où la cuisine est un acte de transmission. Ici, les recettes ont l’âge des montagnes, les braises parlent corse, et le cochon noir se mange les yeux fermés. On est bien. On est loin. Et tout commence.
Bonifacio: entre falaise et mer turquoise
Bonifacio, c’est la carte postale qui vous coupe le souffle pour de vrai! Une citadelle suspendue au-dessus de l’écume, des maisons accrochées à la roche comme des oiseaux têtus. On la contemple d’abord d’en bas, avant de la grimper lentement, par des escaliers qui parlent d’Histoire et de bravoure.
Mais le vrai luxe ici, c’est de la fuir. Direction Piantarella, pour une session de kayak avec Bonif Kayak, sur une mer d’aquarelle. Chaque coup de rame vous rapproche d’un ailleurs, entre rochers sculptés par les siècles et fonds marins qui brillent comme des vitraux.
Côté papilles, Bonifacio ne déçoit jamais. XY, adresse confidentielle, joue la partition de l’élégance brute et du produit pur. Puis Terramea, chant du terroir sous les étoiles, vous emmène là où la cuisine devient déclaration d’amour. À Bonifacio, tout est vertical : les falaises, les émotions, le goût.
Corte: l’île à l’intérieur de l’île
Au cœur de la Corse bat Corte, rugueuse et fière, sentinelle perchée sur un éperon rocheux. Ici, on monte. On monte dans l’histoire, dans la mémoire, dans l’altitude. Capitale symbolique, elle est l’âme corse incarnée, entre résistance et résilience.
Om y découvre le Musée de la Corse offrant un temps suspendu. Une respiration entre passé et présent, entre chants polyphoniques et récits de bergers. Puis on flâne dans les ruelles aux murs brûlants, on observe les vieilles fenêtres entrouvertes comme des secrets. Pour la nuit, le choix est double et délicieux : le raffinement feutré de l’Hôtel Dominique Colonna, lové au bord d’un torrent qui chuchote aux insomnies où les étoiles sont plus nombreuses que les voisins. Ici, on dort comme un galet dans une rivière.
L’Île-Rousse: rouge passion, bleu horizon
L’Île-Rousse, c’est une caresse en fin d’après-midi. Une lumière qui rase les rochers pour les faire rougir. Un port qui sent le sel et les glaces vanille, et un rythme doux comme un battement de cœur content. On s’y perd avec bonheur, entre balades au marché, bains de mer et petits plaisirs de bouche.
À Magari, on rit, on partage, on trinque. La cuisine y est généreuse, solaire, sans détour. Plus loin, A Flatta propose une virée dans l’arrière-pays, avec une table rustique aux saveurs d’antan. Et pour poser les valises? L’Hôtel Saint Christophe qui offre le luxe rare d’un réveil face à l’infini. L’Île-Rousse, c’est la douceur incarnée. Et elle ne s’excuse pas d’être belle.
Calvi: montagne dans la mer
Calvi, c’est le final en fanfare. Un concentré de tout ce que la Corse a de plus intense : la citadelle altière, la plage qui s’étire paresseusement, la montagne qui plonge dans la mer, les sentiers, les senteurs, le soleil. Un condensé de grâce brute et de caractère!
On découvre Astratella, refuge design au parfum de garrigue, puis on s’attable chez Dolce Paese, entre citronniers et farniente, pour un déjeuner qui prolonge l’été. Le corps en redemande ? On enfourche un vélo avec Algajola Sport Nature, sur un itinéraire côtier qui décoiffe. Les jambes brûlent, le cœur s’allège.
Plus haut, Bonifatu cueille les marcheurs dans ses bras verts. À la Maison Forestière, on mange le maquis en salade, le paysage en dessert. Et pour la note sucrée, direction la Handler Honey Farm, où le miel s’écoute autant qu’il se goûte. On repart les doigts collants et l’âme lumineuse. Puis, ultime frisson, les pieds dans le sable, un cocktail à la main à La Licorne, face à une mer trop belle pour être vraie. Calvi, c’est un point final qui donne envie de réécrire toute l’histoire.
L’île, Edelweiss et le reste du monde
Ce voyage n’était pas une parenthèse. C’était une parenté. Une reconnexion à soi par les chemins des autres, une manière de se laisser habiter par une terre sans la posséder. Avec cette nouvelle ligne directe vers Calvi, Edelweiss ne propose pas juste un vol. Elle tend un fil entre deux mondes. Elle offre une passerelle vers l’essentiel.
À vous les allers-retours de rêve, de Figari à Calvi, sans escale autre que celle que vous choisirez! Et surtout, sans autre boussole que votre envie de respirer plus fort, plus vrai, plus corse.
Vols directs
Zurich-Calvi du 6 juillet au 21 septembre chaque dimanche
Zurich-Figari du 7 juillet au 20 septembre chaque samedi
Équipements de sports inclus dans le billet www.flyedelweiss.com
