Quand Genève s’invente en Orient d’élégance

Depuis les étages, les invités observent la scène : un ballet de balustrades, de guirlandes et de lustres cristallins où le temps semble suspendu (c) DR

Depuis 1865, l’Hôtel de la Paix écrit l’hospitalité comme d’autres écrivent des romans : avec souffle, style et secret. Pour célébrer 160 ans d’excellence, The Ritz-Carlton Geneva a choisi le langage qu’il maîtrise le mieux : la mise en scène. Une odyssée en six actes, un premier chapitre qui crépite comme un prologue cinématographique. Bienvenue à bord : la légende démarre.

Belle Époque sur ses rails
Au Ritz-Carlton Hotel de la Paix, Genève, on n’a pas lancé un gala : on a lancé un train! Un train de réminiscences, de dorures et de décadence feutrée. Le 14 novembre dernier, l’hôtel s’était mué en gare imaginaire — un quai de velours où les invités ont embarqué pour un voyage sans distance mais à grande vitesse émotionnelle. 160 ans d’histoire remis sur rails, un Orient Express réinventé, une nuit où Genève a cessé d’être une ville pour devenir une destination intérieure.

Sous les rideaux carmins, l’entrée se métamorphose en quai d’époque : sapin majestueux, groom en livrée et malles anciennes annoncent l’embarquement vers une nuit d’ailleurs (C) DR

Pour “The Grand Departure of the Geneva Express”, l’icône genevoise a troqué son marbre quotidien pour une atmosphère de gare d’antan, façon Orient Express sous stéroïdes poétiques. Tapis rouge, hall Belle Époque, quatuor à cordes : on entrait, on oubliait Genève et on respirait un autre temps. Les convives étaient devenus des passagers — élégants, intrigués, un peu grisés — prêts à traverser une nuit où tout semblait chorégraphié.

Un dîner comme une destination
Le Living Room n’était plus un salon, mais une voiture-restaurant, nappée d’intentions et d’ombres dorées. Quatre actes culinaires signés par les Chefs du Ritz-Carlton, une partition précise, presque cinématographique. Un service qui glissait, des assiettes qui dansaient, un luxe sans lourdeur, qui murmurait plutôt qu’il n’éblouissait.

Dans la voiture-restaurant réinventée, une apparition lumineuse couronnée de chandelles glisse entre les tables : l’art de dîner comme une procession enchantée (c) DR

Le spectacle : un train d’artistes en mouvement
Danseurs virevoltants, musiciens en crescendo, chanteuse lyrique suspendue au-dessus des tables : la soirée n’était pas simplement animée, elle était habitée! Le FRED Bar, relooké en piano-bar des années 1920, a mis le point final : cognac, cocktails vintage, caviar au clair-obscur. Un after où le temps s’étirait et où l’on ne voulait surtout pas descendre du train.

Un voyage qui ouvre la saison des fêtes
Cette nuit mythique n’était que le sifflet de départ. Le Ritz-Carlton a dévoilé l’itinéraire du Geneva Express, un calendrier qui fait de décembre une série de haltes enchantées :

  • 10 décembre — A Late Checkout Show
  • 24 décembre — Nuit de Noël Enchantée
  • 25–28 décembre — Brunchs Festifs
  • 31 décembre — Gala Étincelant du Réveillon
  • 1–4 janvier — Brunchs de la Nouvelle Année

Un mois de féerie calibrée, d’élégance en escale, de convivialité cousue-main.

Les danseuses-fleurs, silhouettes lilas et plissés scintillants, encadrent une pièce montée façon rêve baroque : la fantaisie en tenue de soirée (C) DR

Certains hôtels accueillent. D’autres reçoivent. Le Ritz-Carlton, lui, met en scène. “The Grand Departure of the Geneva Express” n’était pas une soirée : c’était un départ. Celui d’un hôtel qui fête ses 160 ans non pas avec des souvenirs, mais avec des horizons. Prochain arrêt : la magie?

 

The Ritz-Carlton Hotel de la Paix, Geneva

Quai du Mont-Blanc 11, 1211 Genève

www.ritzcarlton.com/hotel-de-la-paix-geneva

Tél. : 022 909 60 00