L’Ariana en notes et en nuances

Au Musée Ariana, la beauté ne se regarde plus seulement : elle se respire! Avec TERRE, sa nouvelle empreinte olfactive façonnée par la parfumeuse Julie Barretta (IROISE), l’institution genevoise transforme son architecture, sa mémoire et ses céramiques en une fragrance tellurique, tendre et texturée.  Un parfum qui parle le même langage que les colonnes torsadées du grand hall… mais en version volatile. À sentir comme on lit une œuvre : de près, intensément.

Né d’un dialogue entre patrimoine et poésie, TERRE n’est pas un simple parfum : c’est une empreinte minérale façonnée pour évoquer la matière qui habite le musée. Une fragrance pensée pour rappeler l’argile, la porcelaine, la lumière glissant sur les émaux, et cette douceur silencieuse qui accompagne les gestes du céramiste.

Un parfum discret mais habité, qui traduit en notes olfactives l’esprit du lieu : son calme, sa précision, son attachement aux matières qui prennent forme lentement, patiemment.

Un flacon qui torsade l’air comme les colonnes du musée
Le flacon, imaginé par le céramiste Lucien Bovard, est une pièce d’art à lui seul : de la porcelaine émaillée, torsadée, réinventant les colonnes iconiques du hall. Un objet qui pourrait siéger sur les étagères du musée… ou sur les tables de nuit des esthètes les plus avertis. Ici, même le contenant est un conte.

IROISE x Ariana : quand l’olfactif flirte avec le sculptural
Julie Barretta compose des parfums comme d’autres écrivent des poèmes : chaque note est une syllabe, chaque accord un paragraphe. Pour TERRE, elle orchestre une rencontre entre matière, émotion et patrimoine, et offre au Musée Ariana ce qu’aucune scénographie ne pouvait capturer : son propre souffle.

Un parfum né de la matière
TERRE, s’ouvre comme une page minérale : une fraîcheur boisée et crayeuse, presque la respiration de l’argile qu’on vient de tourner. Un départ net, franc, qui évoque les ateliers encore tièdes, les mains poudreuses, les gestes qui sculptent.

Le basilic s’y glisse comme un souffle vert, un éclat végétal qui nettoie l’air et l’ouvre en grand — pas un basilic domestiqué, mais un basilic sauvage, herbeux, presque indiscipliné. La fleur blanche de Chine apporte alors son halo : une lumière douce, laiteuse, comme le reflet nacré qui court sur un vase en porcelaine.

Puis viennent s’installer en profondeur le vétiver et le patchouli, non pas pour assombrir mais pour enraciner, pour donner ce poids chaleureux et tellurique qui rappelle la terre, les fondations, la lenteur du temps.

TERRE, c’est ce que pourrait sentir la matière avant de devenir œuvre : un mélange de fraîcheur, de végétal, de lumière et de profondeur — une respiration de musée mise en bouteille.

Parfum TERRE – Musée Ariana

Création olfactive : Julie Barretta (IROISE Parfumerie)

Flacon : Porcelaine émaillée, imaginé par le céramiste Lucien Bovard

Prix : 100 CHF
Édition : Limitée

En vente : Boutique du Musée Ariana
Avenue de la Paix 10, 1202 Genève
www.musee-ariana.ch